Grottes et cavités sous-marines profondes

Atlantique Nord-Est, Manche et Mer du Nord

grotte.jpg Les points à retenir
  • Grottes immergées dans des substrats rocheux
  • Passage progressif d'un milieu ouvert à un milieu fermé
  • Une faune cavernicole typique

Indicateurs caractérisant l'habitat

Fréquentation :
+ faible

Diversité biologique :
+ faible

Vulnérabilité :
+++ forte




Naviguez dans la fiche : laissez-vous guider

  • Découvrir l'habitat (pour tous)
    • Description physique des habitats
    • Organisation de la vie et les espèces rencontrées
    • Localisation géographique de l’habitat
    • Des recommandations pour découvrir l’habitat et le préserver
  • Pour en savoir plus… (le coin des curieux)
    • Intérêts écologiques de l’habitat
    • État de conservation et menaces
    • Réglementation et règles de gestion
    • Ressources documentaires et correspondances typologiques

ATTENTION : Fiche habitat en cours de rédaction, susceptible d'être modifiée dans son contenu et sa forme.


Description physique de l'habitat

Une grotte marine est une cavité naturelle creusée dans un substrat rocheux dont la formation résulte de l'action de l'érosion par les vagues de la mer ou par des actions de dissolution de la roche. Ces actions érosives peuvent être ancienne pour les grottes totalement immergées et profondes a une époque où le niveau de la mer était différent. La taille des grottes est extrêmement variables : elle est liée à la nature de la roche et à la durée d'application des facteurs érosifs : d'un simple fissure, d'un surplomb, de boyaux à une grande cavité de plusieurs mètres de dimension.

Les paramètres physico-chimiques influençant l'intérieur de la grotte vont présenter une grande variabilité : en effet selon l'importance de la cavité et de sa profondeur par rapport au milieu extérieur, on pourra observer un gradient qui se traduira par une diminution de la lumière (jusqu'à son extinction), une diminution de la circulation d'eau (réduction des apports trophiques), des modifications de la température.


Vie associée à l’habitat


Du fait de la diminution des apports lumineux, ces habitats verront s'installer des espèces sciaphiles comme les cnidaires. 

Par ailleurs, la réduction des apports trophique ainsi que des apports larvaires, font de ces habitats des milieux pauvres en biodiversité. 

En réponse à ces conditions de vie, les organismes et les peuplements cavernicoles ont développé des particularités biologiques exceptionnelles.


Les espèces communes liées à l’habitat :
Les espèces exotiques envahissantes ou espèces non indigènes :

Répartition géographique

Les grottes sous-marines de la façade Manche-Atlantique sont assez peu connues comme les fosses des Pertuis charentais (fosse de Chevarache dans le Pertuis breton et fosse d’Antioche, dans le Pertuis d’Antioche). Il en est de même des côtes rocheuses à l’ouest des îles de Ré et d’Oléron qui recèlent d’innombrables grottes sous-marines du
fait de leur nature calcaire Crétacé et Jurassique.


Recommandations aux BioObservateurs

1 - Intérêts biologiques de l'observation du site

  • xxxxx
  • xxxxx

2 - Recommandations sur le comportement du pratiquant

  • Connaître et adopter la charte internationale du plongeur responsable développée par l’association Longitude 181 et qui fait la promotion de gestes responsables
  • Faire appel à une structure commerciale ou un club écoresponsable
  • Contrôler parfaitement sa stabilité pour ne pas écraser les végétaux ou les animaux et limiter les contacts avec l'habitat
  • Plonger sans perturber la faune qui y vit
  • Ne pas effectuer de prélèvement d'organismes morts ou vivants
  • Ne pas pratiquer le nourrissage des espèces afin de respecter les équilibres naturels et les chaînes alimentaires
  • Ramasser les déchets anthropiques dans les fonds marins

Pour en savoir plus

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