Estuaires, marais et salines (Vasières)

Méditerranée occidentale, Méditerranée - Mer d'Alboran, Méditerranée orientale

vasieres.jpg Les points à retenir
  • Milieu saumâtre
  • Zone de balancement des marées (Étage Médiolittoral)
  • Substrat de type : Vase, sable vaseux et sable
  • Altitude : Variations liées au niveau des cours d’eau
  • Courant : Variable selon l’intensité du débit des cours d’eau
  • Salinité : Eaux saumâtres (salinité variant selon les apports d’eau douce)

ATTENTION : Fiche habitat en cours de rédaction, susceptible d'être modifiée dans son contenu et sa forme.


En résumé

Habitat présent sur les rives des estuaires, des deltas des fleuves côtiers ou des lagunes estuariennes




Description physique de l'habitat

Cet habitat intéresse les rives des estuaires, des fleuves côtiers, des lagunes ou des salines. Il est constitué de sédiments formés de sables fins, sables vaseux et vases suivant le tracé du lit du fleuve ou de zones de dépôt sur des systèmes clos (lagunes, salines). Ces sédiments se retrouvent de la zone de balancement des marées (médiolittoral) jusqu’à la partie peu profonde de la mer (infralittoral).

En fonction des apports d’eaux douces, la salinité est faible en surface mais plus forte au niveau des fonds du lit des fleuves et estuaires au contact de la faune associée à ces fonds et également dans les système clos.


Vie associée à l’habitat


La diversité de ces habitats est faible. Ils sont utilisés comme aire de nourrissage par des oiseaux et certains poissons migrateurs (Muges et Anguilles).

Cas des lagunes fermées

Les berges des lagunes et des étangs saumâtres sont caractérisées par des formations végétales caractéristiques. Sur la partie haute de la berge, se répartissent des roselières de joncs, de phragmites, de massettes ou de scirpes et sur la partie basse de la berge, des plantes annuelles comme la salicorne.

Cas des salines

Ces milieux sont séparés, de façon naturelle ou artificielle, pendant plusieurs mois d’arrivées d’eaux salées ou non et sont donc soumis à une évaporation forte en période estivale qui entraîne une augmentation de la salinité (marais salants). La formation progressive de ces dépôts minéraux s'accompagne d'une évolution progressive du peuplement végétal et animal, jusqu'à sa disparition. Outre l’intérêt économique de ces salines (production de sels), les flamants roses sont des oiseaux caractéristiques de ces milieux.

Les cyanophycées y sont souvent abondantes et donnent alors une certaine consistance à la croûte superficielle du sédiment.

Des polychètes (Hediste) creusent leurs galeries dans le sédiment. On observe fréquemment, en strate élevée, deux faciès d’épiflore :

  • Un faciès de sursalure (au moins temporairement dans l’année) avec prolifération de la phanérogame annuelle Salicornia herbacea, 
  • Un faciès de dessalure avec envahissement par la phanérogame vivace Juncus maritimus qui, par la suite de la densité de ses tiges, capte et fixe une grande quantité de débris végétaux et minéraux, ce qui aboutit souvent à une surélévation du sol, et, en fin de compte, à l’établissement d’un peuplement référable à l’étage supralittoral.

Les espèces présentes sont caractérisées par des cycles de développement très rapides pouvant permettre une reconquête accélérée des milieux.


Les espèces structurantes de l’habitat :
Les espèces exotiques envahissantes ou espèces non indigènes :

Répartition géographique

Habitat présent dans les estuaires et en particulier dans celui du Rhône.


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