• Mer ouverte
• Profondeur de 0 à 30/40 mètres (infralittoral)
• Luminosité forte
• Courants : faibles à agités
• Forêt d'algues offrant une très grande diversité d'espèces végétales et animales

• Découvrir l'habitat (pour tous)
  • Description physique des habitats
  • Organisation de la vie et les espèces rencontrées
  • Localisation géographique de l’habitat
  • Des recommandations pour découvrir l’habitat et le préserver
• Pour en savoir plus… (le coin des curieux)
  • Intérêts écologiques de l’habitat
  • État de conservation et menaces
  • Réglementation et règles de gestion
  • Ressources documentaires et correspondances typologiques

ATTENTION : Fiche habitat en cours de rédaction, susceptible d'être modifiée dans son contenu et sa forme.

Les zones rocheuses peu profondes (étage infralittoral) sont couvertes par une forêt de grandes algues brunes désignées sous le nom de "Kelp". Ces zones sont situées entre la surface et environ 30 mètres de profondeur en fonction de la pénétration de la lumière. Si la transparence de l'eau est suffisante, les laminaires peuvent se développer jusqu'à 40 mètres (sud de la Bretagne).

Les conditions d'agitation liée aux vagues et aux courants de la frange supérieure (premiers mètres de profondeur parfois exondés) déterminent le développement des laminaires qui peuvent être remplacées par des algues rouges. De même, la disposition de la roche sous forme de blocs espacés ou de parois verticales (tombants) réduit l'extension de la forêt de laminaires.

Ainsi, en fonction des conditions locale du milieu (température de l'eau et agitation), l'importance et la présence des différentes algues vont varier :

• En Bretagne, on va retrouver, dans cet habitat, six espèces de laminaires () ;
• La laminaire rugueuse est souvent présente ;
• Certaines laminaires vont disparaître et être remplacées entre les côtes de la Manche et le Golfe de Gascogne (gradient latitudinal). Par exemple, Alaria esculenta ne se développera pas au sud de la Pointe du Raz et la laminaire digité ne sera pas présente au sud de l'estuaire de la Loire.

Les tempêtes hivernales impactent de façon déterminante le développement des forêts de laminaires qu’elles sont capables de réduire fortement, mais les laminaires disposent de grandes capacités à réoccuper rapidement les espaces laissés libres.

Des illustrations de la forêt de laminaires : https://www.life-marha.fr/node/221

À la découverte de la forêt de laminaires en vidéo (film OFB) : https://youtu.be/CSJtwdMpjXw

La forêt de laminaires va offrir un milieu de vie pour de très nombreuses espèces (fixes ou mobiles) qui vont se distribuer en différentes strates interagissant entre elles :

• les organismes épiphytes (vivant sur les feuilles) comme les algues rouges ou les éponges, les gastéropodes brouteurs, les salmacines (vers)
• Les poissons sédentaires vivant dans les frondes (blennie, gobies, tacauds)
• Les prédateurs vivants dans les anfractuosités du substrat rocheux (crabes)
• Les espèces sciaphiles (qui fuient la lumière) vivant à l'ombre des frondes des algues
• Les crampons des algues constituent un habitat riche.

L'habitat est présent sur les côtes rocheuses soumises à un hydrodynamisme fort dans les mers froides et tempérées. C'est le cas du massif Armoricain (Bretagne) ou du plateau de Rochebonne.

En Manche et dans le Golfe de Gascogne, la turbidité des eaux limite le développement de ces forêts de laminaire.

1 - Intérêts biologiques de l'observation du site

• xxxxx
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2 - Recommandations sur le comportement du pratiquant

• Connaître et adopter la charte internationale du plongeur responsable développée par l’association Longitude 181 et qui fait la promotion de gestes responsables
• Faire appel à une structure commerciale ou un club écoresponsable
• Contrôler parfaitement sa stabilité pour ne pas écraser les végétaux ou les animaux et limiter les contacts avec l'habitat
• Plonger sans perturber la faune qui y vit
• Ne pas effectuer de prélèvement d'organismes morts ou vivants
• Ne pas pratiquer le nourrissage des espèces afin de respecter les équilibres naturels et les chaînes alimentaires
• Ramasser les déchets anthropiques dans les fonds marins