Vasières avec couverture végétale découvertes à marée basse
Atlantique Nord-Est, Manche et Mer du Nord
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En résumé
Habitat vaseux correspondant à la partie haute de la slikke et à la partie basse du schorre où la salicorne est bien présente.
Indicateurs caractérisant l'habitat
Naviguez dans la fiche : laissez-vous guider
- Découvrir l'habitat (pour tous)
- Description physique des habitats
- Organisation de la vie et les espèces rencontrées
- Localisation géographique de l’habitat
- Des recommandations pour découvrir l’habitat et le préserver
- Pour en savoir plus … (le coin des curieux)
- Intérêts écologiques de l’habitat
- État de conservation et menaces
- Réglementation et règles de gestion
- Ressources documentaires et correspondances typologiques
ATTENTION : Fiche habitat en cours de rédaction, susceptible d'être modifiée dans son contenu et sa forme.
Description physique de l'habitat
Cet habitat correspond
- à la partie supérieure de la slikke (en eau à chaque marée et donc sous l'influence des courants de marée). C'est un substrat vaseux à sablo vaseux ;
- à la partie basse du schorre baignée par l'eau de mer à marée haute ou les cuvettes et chenaux du haut schorre.
Vie associée à l’habitat
L'habitat est couvert par une végétation herbacée basse annuelle, bien observable en période estivale
On trouve en particulier les salicornes. En fonction du positionnement entre le haut de slikke et le schorre (pré salé), de la nature de la vase et des apports d'eau douce, on ne retrouvera pas la même espèce de salicorne.
Certaines zones peuvent être colonisées par la spartine.
Les espèces structurantes de l’habitat :
- Plantes à fleurs
Les espèces communes liées à l’habitat :
- Plantes à fleurs
- Vertébrés
Les espèces exotiques envahissantes ou espèces non indigènes :
- Plantes à fleurs
- Mollusques
- Arthropodes
Répartition géographique
Cet habitat est présent sur l’ensemble des littoraux atlantiques français.
Recommandations aux BioObservateurs
Intérêts biologiques de l’observation du site
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Recommandations sur le comportement du pratiquant
- Organiser votre promenade en tenant compte des conditions météorologiques.
- Vérifier les horaires de la marée de votre secteur de randonnée pour fixer l’heure de votre randonnée et ne pas vous laisser surprendre par la marée montante.
- Munissez-vous d’un seau rempli d’eau de mer pour observer les animaux de l’estran et les libérer dans leur milieu délicatement avant de repartir.
- Repositionner avec précaution les cailloux que vous soulevez dans la même position que vous les avez trouvée (les végétaux au-dessus). Vous permettrez ainsi aux espèces qui ont besoin de lumière de continuer à en bénéficier et à celles qui ne la supportent pas de s’en protéger. Une pierre peut abriter de très nombreux organismes marins. Mis à l’envers, 30 % à 70 % d’entre eux disparaissent et il faudra jusqu’à trois ans à la pierre pour retrouver son état initial.
- Laissez les galets où ils sont, car ils assurent une protection du littoral.
- Sur les sentiers littoraux, ne cueillez rien. Les plantes ont un rôle protecteur. Sur les rochers, n’arrachez pas les algues, utilisez une paire de ciseaux pour ne pas arracher les racines. Éviter au maximum de fréquenter le haut de plage, les dunes de sable ou végétalisées en arrière littoral, lors de vos parcours.
- Renseignez-vous sur les espèces protégées et la réglementation les concernant.
- Ne pas effaroucher les différents animaux (bruits, animaux domestiques) et respecter, en particulier, les zones de nidification.
- Munissez-vous d'un sac-poubelle au cas où vous trouviez des déchets échoués et déposez-les dans les différents conteneurs prévus à cet effet et laissez sur place tout ce qui appartient à la nature (animaux, végétaux, galets, sable…).
- Respectez les panneaux, leurs indications d’interdiction et de respect sur les sites naturels du Conservatoire du littoral, les sites naturels départementaux ou régionaux, les espaces naturels communaux. Respectez les zones balisées avec une signalétique adaptée à l’opération.
- N’alimentez pas la faune sauvage avec des aliments de votre pique-nique pour les oiseaux : ce n’est pas leur alimentation. Ils s’habituent trop aux humains et détériorent les poubelles et envahissent les villes.
- Vous avez réalisé de nombreuses observations naturalistes, vous pouvez les consigner dans l’outil BioObs.