Blocs ou roches durs découverts à marée basse

Atlantique Nord-Est, Manche et Mer du Nord

Blocs Rochers decouverts Vagues Embruns .jpg Les points à retenir
  • Habitat présent sur les côtes rocheuses
  • Peuplements macroalgaux exceptionnellement très développés sur la Bretagne
  • xxxxx

En résumé

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Indicateurs caractérisant l'habitat

Fréquentation :
+++ forte

Diversité biologique :
+++ forte

Vulnérabilité :
+++ forte




Naviguez dans la fiche : laissez-vous guider

  • Découvrir l'habitat (pour tous)
    • Description physique des habitats
    • Organisation de la vie et les espèces rencontrées
    • Localisation géographique de l’habitat
    • Des recommandations pour découvrir l’habitat et le préserver
  • Pour en savoir plus … (le coin des curieux)
    • Intérêts écologiques de l’habitat
    • État de conservation et menaces
    • Réglementation et règles de gestion
    • Ressources documentaires et correspondances typologiques

ATTENTION : Fiche habitat en cours de rédaction, susceptible d'être modifiée dans son contenu et sa forme.


Description physique de l'habitat

La zone rocheuse de l'estran (zone médiolittorale) offre une diversité morphologique qui tient compte du contexte géologique de chaque secteur du littoral et des conditions hydrodynamiques (agitation de l'eau liée aux vagues et aux courants). Cet habitat comprend les habitats de roche en place, des blocs et des galets présents en zone intertidale (zone de balancement des marées ou estran). 

 

En fonction de l'hydrodynamisme local, on peut distinguer deux types d'habitat :

  • Les roches et blocs présents en haut et en bas de l'estran recouvert avec des algues (les sites sont plus ou moins abrités). 
  • Les roches et blocs de l'estran à dominance animale sont présents dans des sites exposés ou très exposés à l'hydrodynamisme local.

Vie associée à l’habitat


De nombreuses variables physiques affectent les biocénoses des rivages rocheux : l’exposition aux vagues, la salinité, la température, ainsi que les cycles quotidiens d’émersion et d’immersion de l’estran. L’exposition aux vagues est la variable la plus souvent utilisée pour caractériser la roche intertidale, qui peut être extrêmement exposée en milieu ouvert, jusqu’à extrêmement abritée dans le cas d’un bras de mer fermé.

  • Les rivages exposés ont tendance à abriter des biocénoses à dominante animale de balanes, des gastéropodes brouteurs(patelles, littorines et gibbules) et de moules, avec quelques algues résistantes. Les animaux et végétaux présents vont rechercher la protection des fissures et des anfractuosités de la roche.
  • Les rivages abrités sont surtout remarquables par leur couverture dense de fucales et la présence de zones bien délimitées (zonation algale). On peut citer la pelvétie, les fucus, les laminaires et les himanthales. Lorsque le susbtrat rocheux est présent de haut en bas de l'estran, on peut observer la zonation verticale suivante des ceintures (populations linéaires) de macroalgues dominantes (structurantes), de haut en bas : Pelvetia canaliculata, Fucus spiralis, Ascophyllum nodosum / F. vesiculosus, F. serratus /
    Rhodophyceae,
    Himanthalia elongata / Bifurcaria bifurcata / Rhodophyceae, Laminaria digitata.
  • Entre ces extrêmes d’exposition aux vagues, les rivages modérément exposés hébergent fréquemment des mosaïques d’algues et de balanes. 

La richesse spécifique des espèces augmente du haut de l'estran vers le bas. Certaines espèces suspensivores comme les moules et les huîtres peuvent recouvrir la totalité du substrat rocheux. Les moules sont parfois remplacées par les pouces-pieds sur les parois verticales des milieux extrêmement battus.


Les espèces structurantes de l’habitat :
Les espèces exotiques envahissantes ou espèces non indigènes :

Répartition géographique

L'habitat est très présent sur la côte rocheuse et les îles de la Bretagne allant de la baie du Mont-Saint-Michel à l’estuaire de la Loire.

Au-delà du Cotentin, cet habitat est discontinu jusqu’à la frontière belge.

Dans le golfe de Gascogne, cet habitat devient plus clairsemé au sud de la Loire-Atlantique, puis en Vendée et en Charente-Maritime, en fonction de la géomorphologie des côtes. Il est cependant bien représenté sur les îles de Noirmoutier, Yeu, Ré et Oléron. Au-delà de l’estuaire de la Gironde, l’habitat est cantonné aux secteurs de falaises de la côte Basque.


Recommandations aux BioObservateurs

Intérêts biologiques de l’observation du site

  • Ceintures colorées facilement observables
  • Observations à effectuer de près pour constater la diversité des formes encroutantes

Recommandations sur le comportement du pratiquant

  • Organiser votre promenade en tenant compte des conditions météorologiques.
  • Vérifier les horaires de la marée de votre secteur de randonnée pour fixer l’heure de votre randonnée et ne pas vous laisser surprendre par la marée montante.
  • Munissez-vous d’un seau rempli d’eau de mer pour observer les animaux de l’estran et les libérer dans leur milieu délicatement avant de repartir.
  • Repositionner avec précaution les cailloux que vous soulevez dans la même position que vous les avez trouvée (les végétaux au-dessus). Vous permettrez ainsi aux espèces qui ont besoin de lumière de continuer à en bénéficier et à celles qui ne la supportent pas de s’en protéger. Une pierre peut abriter de très nombreux organismes marins. Mis à l’envers, 30 % à 70 % d’entre eux disparaissent et il faudra jusqu’à trois ans à la pierre pour retrouver son état initial.
  • Laissez les galets où ils sont, car ils assurent une protection du littoral.
  • Sur les sentiers littoraux, ne cueillez rien. Les plantes ont un rôle protecteur. Sur les rochers, n’arrachez pas les algues, utilisez une paire de ciseaux pour ne pas arracher les racines. Éviter au maximum de fréquenter le haut de plage, les dunes de sable ou végétalisées en arrière littoral, lors de vos parcours. 
  • Renseignez-vous sur les espèces protégées et la réglementation les concernant.
  • Ne pas effaroucher les différents animaux (bruits, animaux domestiques) et respecter, en particulier, les zones de nidification.
  • Munissez-vous d'un sac-poubelle au cas où vous trouviez des déchets échoués et déposez-les dans les différents conteneurs prévus à cet effet et laissez sur place tout ce qui appartient à la nature (animaux, végétaux, galets, sable…).
  • Respectez les panneaux, leurs indications d’interdiction et de respect sur les sites naturels du Conservatoire du littoral, les sites naturels départementaux ou régionaux, les espaces naturels communaux. Respectez les zones balisées avec une signalétique adaptée à l’opération. 
  • N’alimentez pas la faune sauvage avec des aliments de votre pique-nique pour les oiseaux : ce n’est pas leur alimentation. Ils s’habituent trop aux humains et détériorent les poubelles et envahissent les villes.
  • Vous avez réalisé de nombreuses observations naturalistes, vous pouvez les consigner dans l’outil BioObs.

Pour en savoir plus

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