Substrats artificiels en zones portuaires découverts à marée basse

Atlantique Nord-Est, Manche et Mer du Nord

epave_recif.jpg Les points à retenir

- Zone découverte à marée basse

- Substrat dur ou sablo-vaseux, voire vaseux

- Hydrodynamisme faible du fait de l'abri de ces sites portuaires 

- Secteurs soumis à des variations de températures parfois forte


En résumé

L’exondation de la zone portuaire à marée basse permet de découvrir son envasement et le bas des constructions portuaires, ainsi que de nombreux objets immergés ou flottants constituant des supports stables pour des algues et organismes sessiles.  Les organismes rencontrés dans cet habitat sont caractéristiques des zones abritées, tolérant une certaine pollution et résistant à l’exondation, le fort ensoleillement, les changements de températures dans les zones découvertes à marée basse.


Indicateurs caractérisant l'habitat

Fréquentation :
+++ forte

Diversité biologique :
+++ forte

Vulnérabilité :
+++ forte




Naviguez dans la fiche : laissez-vous guider

  • Découvrir l'habitat (pour tous)
    • Description physique des habitats
    • Organisation de la vie et les espèces rencontrées
    • Localisation géographique de l’habitat
    • Des recommandations pour découvrir l’habitat et le préserver
  • Pour en savoir plus… (le coin des curieux)
    • Intérêts écologiques de l’habitat
    • État de conservation et menaces
    • Réglementation et règles de gestion
    • Ressources documentaires et correspondances typologiques

 

ATTENTION : Fiche habitat en cours de rédaction, susceptible d'être modifiée dans son contenu et sa forme.


Description physique de l'habitat

Les ports sont des espaces littoraux aménagés par l’homme et constitués d’éléments en substrat dur comme les môles, les pontons et les quais, et d’éléments sédimentaires meubles, sablo-vaseux, accumulés au fond de l’eau. Les zones portuaires sont protégées de l’hydrodynamisme de l’océan, les conditions y sont calmes et confinées. Les vases qui s’y déposent sont compactes, de teinte gris foncé à noirâtre, presque anoxiques ; elles sont perturbées par les dragages réguliers destinés à limiter l’envasement naturel de ces zones calmes susceptibles d’obstruer les voies navigables.

L’exondation de la zone portuaire à marée basse permet de découvrir son envasement et le bas des constructions portuaires, ainsi que de nombreux objets immergés ou flottants d’origine anthropiques (coques des bateaux, bouées, cordages, plots d’ancrages, etc…), qui sont autant de supports stables pour des algues et organismes sessiles.

La zone portuaire découverte à marée basse se situe dans l’étage médiolittoral, qui est la zone marine soumise à des alternances régulières d’exondations et d’immersions, et dans l’étage infralittoral supérieur, exondé seulement au cours des marées basses de vive-eau.

On peut aussi trouver dans ou à proximité de cet habitat des parcs ostréicoles composés de tables métalliques supportant des poches plastiques ou de bouchots en bois. 

Les zones portuaires subissent des pollutions chimiques et biologiques par les produits d’entretiens des bateaux, les fuites d’hydrocarbures, les déchets organiques, les micro-déchets des eaux pluviales et les macro-déchets jetés depuis les quais.


Vie associée à l’habitat


Bien qu’artificielles, les zones portuaires sont de véritables écosystèmes. Les substrats artificiels qui s’y trouvent offrent l’opportunité d’un habitat, d’un abri et/ou d’une zone de croissance et de reproduction pour de nombreux organismes marins. Ces organismes sont caractéristiques des zones abritées, tolérant une certaine pollution et résistant à l’exondation, le fort ensoleillement, les changements de températures dans les zones découvertes à marée basse.

Les premiers organismes à coloniser ces substrats artificiels sont les algues, qui s’y développent grâce à la photosynthèse et constituent le premier maillon de la chaine alimentaire. Ils sont suivis par la fixation de la faune larvaire mobile dans la masse d’eau portuaire ; ces larves se développent en adultes filtreurs come des balanes, huîtres, moules, ascidies, annélides polychètes sédentaires. Les sédiments aspirés par les filtreurs sont regroupés lors de la digestion dans les fèces et pseudo-fèces : ces rejets interviennent dans la composition des vases. Algues et filtreurs sont fixés selon un étagement resserré.

L’habitat ainsi structuré par ces premiers colonisateurs attire des espèces mobiles comme des mollusques gastéropodes, des petits crustacés ou des polychètes errants, puis, à marée haute, des prédateurs de passages comme les mulets, les bars, des méduses et des cténaires.


Les espèces structurantes de l’habitat :
Les espèces communes liées à l’habitat :
Les espèces exotiques envahissantes ou espèces non indigènes :

Répartition géographique

Liste non exhaustive des ports maritimes en France : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ports_en_France


Recommandations aux BioObservateurs

1 - Intérêts biologiques de l'observation du site

  • xxxxx
  • xxxxx

2 - Recommandations sur le comportement du pratiquant

  • Connaître et adopter la charte internationale du plongeur responsable développée par l’association Longitude 181 et qui fait la promotion de gestes responsables
  • Faire appel à une structure commerciale ou un club écoresponsable
  • Contrôler parfaitement sa stabilité pour ne pas écraser les végétaux ou les animaux et limiter les contacts avec l'habitat
  • Plonger sans perturber la faune qui y vit
  • Ne pas effectuer de prélèvement d'organismes morts ou vivants
  • Ne pas pratiquer le nourrissage des espèces afin de respecter les équilibres naturels et les chaînes alimentaires
  • Ramasser les déchets anthropiques dans les fonds marins
  • Plonger dans un port nécessite une autorisation

Pour en savoir plus

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